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1 août 2012 3 01 /08 /août /2012 19:56

Aaah je suis bien en ce moment! Je suis en vacances, les enfants ne vont plus chez la nounou, je vis doucement à leur rythme et me ressource à leurs côtés. Je retrouve enfin ma douce harmonie, après cette année de course effrénée. 

 

Cependant la vie avec les zouzous, c'est quand même sport! Et il faut les occuper ces petites bêtes! Cette après-midi, alors que je m'apprête à jeter une boîte d'œufs, mon fils aîné veut absolument me la prendre. Je sais qu'il aime les boîtes d'œufs et les œufs, donc je m'attends à une certaine déception quand il verra qu'elle est vide. Mais tout d'un coup, il me vient une idée! On va fabriquer nous-mêmes des œufs! Mais... comment faire???

 

Je ne me laisse pas débiner : je me souviens d'une émission où l'animateur trempais du journal dans le l'eau pour faire du papier mâché (recette du papier mâché ici: link). Donc voici la loooongue liste de matériel nécessaire à la fabrication de faux œufs :

- une bassine, un plat, quelque chose dans le genre

- de l'eau

- du journal

- un fouet

- une poêle

- du ketchup

Je sens que j'attise votre curiosité!

On commence par mettre de l'eau dans la bassine (trop duuur), puis on prend une feuille de papier journal (truc de ouf!), vous froissez grossièrement la feuille de papier journal pour en faire une boule, vous la trempez bien dans l'eau, puis en l'essorant vous la modeler pour qu'elle ressemble à un œuf! Enfantin non?! Dernière et cruciale étape : vous mettez les œufs dans la boîte destinée à cet usage, bien sûr! 

 

Mes zouzous ont adoré! Si A. (pas loin de 3 ans) n'a pas vraiment réussi à manipuler le journal pour que ça fasse un œuf, il adorait quand même l'idée de remplir nos boîtes vides (oui parce qu'en plus j'en avais en réserve, quel bonheur!). Quant à T., il a juste pris son pied à tremper du journal dans l'eau et à le manipuler entre ses mains, à le déchirer du bout des doigts et à le goûter du bout des lèvres! Donc une activité simple et amusante, qui nous a demandé trois fois rien de matériel!

IMG_0647.JPG

IMG 0642

C'est là que je dis à mon fils : maintenant, te reste plus qu'à faire une omelette! Et c'est là que mon fils a fait des bonds de quatre mètres de haut en applaudissant et en hurlant "OUAIS UNE OMELETTE!!!" Donc voici la suite de notre recette : mettez les œufs dans un saladier, même pas besoin de les casser, vous remuez ; vous salez, vous poivrez (oui avec du vrai sel et du vrai poivre, pas de tricherie!!!) ; faites revenir le tout à la poêle même pas chaude ; présentez dans un plat, arrosez généreusement de ketchup, et dégustez avec les doigts :-)))

 

(La direction décline toute responsabilité quant aux conséquences de l'ingestion de papier mâché au ketchup...)

 

Amusez-vous bien!

 

Lilie

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12 juillet 2012 4 12 /07 /juillet /2012 11:09

Cela semble étonner certaines personnes lorsque je dis que mes enfants n'ont jamais dormi une nuit sans moi ou leur papa. Pour A., il avait presque 11 mois quand je me suis absentée deux nuits, pour un cas d'urgence : l'enterrement de vie de jeune fille de ma meilleure amie à 1000 km de chez moi! Le reste du temps, nos enfants nous suivent. Nous les emmenons aux mariages, aux fêtes, aux restaurants. Rares sont les fois où nous avons demandé à quelqu'un de les garder ne serait-ce qu'une soirée. La première fois que nous avons fait garder A. le soir, il avait 9 mois, et c'était chez nous et avec mes parents. 

Ce n'est pas une question de protéger ou surprotéger nos petiots... C'est seulement que nous avons envie de vivre avec eux les moments de bonheur qui s'offrent à nous. Et pour autant, ils ne sont pas particulièrement fusionnels, au contraire. Je dirais qu'Alessandro est très sociable et en demande d'autonomie. Il arrive quelque part et ne se cache jamais derrière l'un de ses parents, il est plutôt du genre à s'avancer et à lancer de grands "Bonzour les z'amis! Bonzour madame! Za va bien?". Lorsque mes parents les ont gardés une soirée, A. a parfaitement bien vécu la "séparation" et n'a posé aucun souci à sa mamily quand celle-ci lui a demandé d'aller se coucher. T., en revanche, avait été plus affecté.

C'est pour cela que je m'inquiétais un peu de sa réaction au moment où j'ai été obligée de partir plusieurs jours. 

Je suis étudiante, j'avais un examen à passer à plusieurs centaines de kilomètres de chez moi. J'ai donc dû m'absenter du lundi au jeudi, laissant mes loulous aux mains bienveillantes de leur papa. Je dois avouer que j'étais inquiète... J'avais peur que, sans moi, T. n'arrive pas à s'endormir. Que sans moi à ses côtés la nuit, il n'arrive pas à trouver le sommeil. Et oui, les clichés et les idées reçues sur l'allaitement et le cododo ont la vie dure, même chez les convaincus...

Je quitte donc le foyer avec un pincement au coeur. Mais au fond de moi je sais que mon chéri aura les réactions adéquates avec notre petit bout'chou et que ses larmes et ses cris seront écoutés et accueillis. C'est ce dont j'ai besoin pour partir sereinement. 

Pendant quatre jours et trois nuits, T. a parfaitement réussi à se passer de moi. Il a dormi près de son papa, acceptait sans problème de s'endormir sur son épaule, de prendre les biberons de mon lait, même au milieu de la nuit. Lorsque je les appelais, j'entendais des éclats de rire dans le dos de mon homme. Mes enfants savent très bien se passer de moi. L'allaitement, ce n'est pas cela qui va empêcher un enfant de cheminer vers l'autonomie. 

 

Si vous vous comportez de manière "conforme", ou traditionnelle, et que vos enfants sont calmes, gentils, sociables, on louera vos enfants et on admirera vos qualités d'autorité.

En revanche, si vous êtes quelqu'un comme moi, quelqu'un qui croit que l'enfant peut choisir ses comportements, qu'il a le droit de grandir à son rythme et d'être collé à vous le temps dont il a besoin pour se construire, on vous accusera de tous les comportements non-conformes (selon la norme) qui émergent. Il ne tient pas en place, il n'aime pas aller dans les bras de grand-tata-au-menton-qui-pique, il ne dit pas bonjour en entrant dans un endroit, il crie quand il est en colère... On vous regardera de travers, parce que c'est bien vous le responsable de ce comportement, avec vos idées farfelues, venues d'un autre âge et complètement inadaptées!!!

Et si votre enfant est un agneau, qu'il se montre gentil, poli, "sage", alors c'est que vous avez bien de la chance!

 

Donc, j'ai de la chance! Et quelle chance!

 

Lilie

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3 juin 2012 7 03 /06 /juin /2012 13:35

Nous avons vécu 32 mois ainsi. Comment imaginer que du jour au lendemain, notre relation va changer, que tu ne viendras plus poser ta bouche sur mon sein, que tu ne viendras plus enfouir ton nez au creux de ma poitrine... 

 

Je pense que nous sommes en train de vivre le sevrage. Dire que c'est un sevrage naturel, qui viendrait de toi, serait faux : je voulais que ça s'arrête. Je n'ai cessé de te répéter ces derniers temps que j'étais prête, prête à vivre autre chose, prête à vivre sans nos tétées quotidiennes. Et je souffrais de voir ton besoin de moi encore si vivace... Qu'est-ce que j'avais envie que tu t'arrêtes! Qu'est-ce que j'ai pu souhaiter de toute mon âme qu'un matin, tu me regardes dans les yeux en m'annonçant que tu ne voudrais plus téter! Je commence à prendre conscience du poids que j'ai pu faire peser sur tes épaules. On a pourtant aménagé ces instants-là pour que je souffre le moins possible. Il y a quelques mois, j'ai convenu que trois tétées par jour était un maximum que je n'avais plus envie de dépasser. Ca a été dur, mais nous y sommes arrivés. Et déjà avant, il avait fallu se défaire de ton envie de téter nocturne... 

Certains pourraient croire que nous nous sommes livrés bataille. Parfois, ce fut le cas. Mais ces derniers temps, je ressens surtout que nous œuvrons dans le compromis. Je sens que petit à petit tu comprends et acceptes le processus que j'ai mis en place. 

 

C'est hier que j'ai senti que quelque chose avait changé... Au petit matin, alors que tu viens te blottir contre nous après ta nuit de sommeil, comme à ton habitude tu me demandes "Tété???". Et, comme j'en ai pris l'habitude depuis quelques jours, je consulte mon humeur et je te réponds que non, je n'en ai pas envie. Contrairement à ce que j'imagine, tu ne te rebiffes pas... Je ne m'en surprends pas sur le moment même. C'est en fin de journée que je remarque que chaque fois que tu as demandé, j'ai répondu de la même façon et que tu as, à chaque fois, parfaitement accepté. Peut-être es-tu prêt? La journée s'achève, dans l'absence de tétée. Au moment de se coucher, alors que ton petit frère est allongé contre ma poitrine et tente de s'endormir, tu arrives et tu demandes avec beaucoup d'insistance à téter. Je n'en ai pas envie, je voudrais te faire taire. Je réfléchis à ce que j'attends de cette tétée. Et si c'était notre dernière tétée... Et si nous faisions de cette tétée notre dernière tétée... On s'engueule un peu, tu m'as tapée et je suis en colère, j'attends que ma colère redescende pour te faire téter, je ne veux pas que ça soit un mauvais moment! Tu as l'air un peu perdu, je sens que tu ne comprends pourquoi je te fais patienter comme ça, je te dis oui mais attends, et tu te prostres entre les coussins, ton petit âne contre le cœur, le regard un peu effrayé... 

 

Ok. Je me sens mieux. Viens près de moi mon cœur. Viens, tu peux téter. Tu peux te délecter de notre trésor encore une fois, une dernière fois. Ce soir, je décrète que c'est la fin d'une histoire, de notre histoire. Tu te souviens de la toute première tétée, celle du jour de ta naissance? Je trouve les mots justes et simples pour t'expliquer combien tu as changé ma vie et ma vision de la maternité. Il a suffit d'une tétée... Je crois que tu es prêt mon A. Prêt à vivre une nouvelle histoire. Tu tètes doucement, tu fais de petits sons d'un air entendu. Puis, tu t'arrêtes, tu me regardes, tu souris. "Z'ai fini de téter!" Un air joyeux, insouciant. Oui, tu as l'air prêt. Merci pour cette tétée mon trésor... Je suis si émue... Je te mange de bisous tellement je suis heureuse que tu sembles avoir compris! 

 

Et moi... Moi, je suis prête. Enfin... je crois... Ce matin je prends la mesure de ma décision. Après 32 mois, nous allons écrire une nouvelle histoire. Une histoire sans tétée... Petit pincement au cœur. Une larme coule au fond de ma gorge. Une larme de tristesse. Et en même temps de joie. Je revois au ralenti cet instant où tu t'arrêtes de téter pour me dire "Z'ai fini de téter". 

 

"Z'ai fini de téter"...

J'inspire un grand coup. Une larme de joie. Le début d'une histoire. J'expire, je souris. 

 

Ta maman

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11 mai 2012 5 11 /05 /mai /2012 09:09

Ils sont un peu tarés mes fistons. Un peu frappadingues. Je ne peux pas dire que ça ne vient pas de moi, mais bon on n'est pas là pour débattre de l'origine de leurs extravagances!

 

T. est un foufou soft (pour l'instant). Sa "folittude" se remarque surtout dans les sourires coquins qu'il peut vous esquisser. Un pouvoir de filouterie dans ces sourires! Il faut le voir : les lèvres qui remontent, qui découvrent les 4 dents qui se battent en duel, les petits yeux qui se plissent, la petite étincelle qui éclaire sa pupille si foncée... Tout un programme en perspective! Après, il a également des petits tours, des habiletés, qu'on sent qu'il vous les a préparés pour vous faire marrer. Comme par exemple quand il fonce sur nous à quatre pattes, tête baissée qui balance au rythme effréné de sa course et qu'en même temps il émet un "hahaha" qui pourrait faire penser à un Indien en transe. Et le sourire filou en prime! Ou quand on veut lui faire un bisou et que lui répond en pinçant sa petite bouche, attrape notre tête, l'attiiiire vers lui de toutes ses forces dans un gros "MMMMMOUA!" suivi du désormais célébrissime petit sourire filou. 

Je ne peux pas m'empêcher de craquer devant tant de potentiel rigolateur! C'est de la vie ça, de l'amour et de la vie bruts tout droit sorti de ces sourires! On ne peut qu'être fan, je vous assure!

 

Bien sûr, pour A. le potentiel se transforme en une véritable armada de pitreries grâce à sa domination du langage et du mouvement. Et là, pareil, on est fan! 

D'abord il y a les immanquables mots écorchés et réinventés ("les tomates régis" pour les "tomates cerises") ainsi qu'une logique imparable et tranchante (-"Tu es beau!" -"Nan, c'est pas beau! C'est A.!"). Mais si cela fait partie de la découverte de son univers, il y a d'autres choses qui ne laissent aucun doute quant à sa volonté clownesque de faire le clown! Quand par exemple le petit monsieur arrive pour me faire un bisou, qu'il s'approche au plus près de moi, puis qu'il m'esquive en dernière minute pour s'enfuir dans un rire ensoleillé! Bien sûr, faut le faire 15 fois d'affilée, sinon c'est pas aussi drôle...

Mais bien souvent je me demande seulement s'il le fait exprès... Mais bon, c'est comme toute vocation, il y a une part d'inné, voilà tout! Et, si un jour il devient humoriste, on dira "Oh vous savez, déjà tout petit, il aimait nous faire rire!" (Oui je sais, je me moque gentiment de ces personnes qui ont la certitude que leur enfant qui chante depuis l'âge de deux ans, comme tant d'autres enfants, a la vocation de devenir chanteur). Par exemple l'autre jour il jouait avec une casquette, allongé sur un fauteuil. Il fait tourner la casquette, la fait voler dans les airs, tant et si bien qu'elle lui tombe sur le visage et le recouvre entièrement. Il pousse alors un cri super perçant et se met presque à pleurer, ses bras et ses jambes s'agitant dans les airs. La casquette finit par tomber et découvre son visage, un visage renfrogné du genre qui s'est laissé surprendre alors que franchement il se croyait plus fort (que la casquette), et il me dit d'une petite voix caverneuse, presque honteuse : "Zété caché". Non franchement, ça ne s'invente pas ce genre de réflexions! 

Hier soir, il observait les fourmis. C'est moi qui lui ai montré, j'adore les observer, alors on cherche ensemble où elles se dirigent et ce qu'elles cherchent à manger. Mais en fait, lui, ce qui l'intéresse réellement, c'est de souffler sur les fourmis! Non, pas souffler, ce n'est pas le mot... Cracher... Hurler... Entre hurler et cracher... En fait, on dirait un vieillard asthmatique en train de faire une crise... Allongé sur ses fourmis, le voilà occupé à produire ce drôle de son, cette transe monocorde mais puissante, une minute... dix minutes... Noooon, vingt minutes! Et là, ce qui est drôle, c'est que je me suis demandée quand les voisins allaient appeler le SAMU ou les services sociaux pour non-assistance à personne en danger (et là, je ne peux m'empêcher de visualiser la tête de quelqu'un qui le trouverait allongé par terre, embrassant le sol au rythme de sa transe!).

 

Trêve de plaisanteries. Je suis fan de mes zouzous! J'aime leurs envies de rires, de blagues, cette joie de vivre rayonnante, et cette complicité que nous lions au fil de leur évolution. Quand ils comprennent qu'ils ont le pouvoir de me faire rire. Et même quand ils ne le font pas spécialement exprès, j'aime cette folie, oh oui, cette belle folie, une folie pleine d'amour, qui me rappelle que l'humour est vraiment un merveilleux outil avec les enfants, un outil pour rire, mais aussi pour désamorcer des crises, pour rallumer une étincelle dans un regard ou un sourire... J'adore utiliser l'humour avec mes zouzous. L'humour, la folie. Un peu de moi aussi, certainement :-)

 

Lilie

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11 avril 2012 3 11 /04 /avril /2012 09:10

T... Titou, un an!

Un sourire de trois dents,

Cheveux bouclés volant

Quand il fent le vent

Dans son quatre pattes effréné. 

 

T... Titou, un an!

Se met debout maintenant,

Un Titan mon T., 

Si fort et si grand, 

Bientôt il saura marcher. 

 

T... Titou, un an!

Arrimé à sa maman,

Son papa agrippant, 

Son frère admirant,

Il nous fait même de délicats baisers... 

 

Joyeux anniversaire

Mon petit d'homme tout en chair,

Tout en rondeur comme un pain

A la bonne odeur de levain,

Croustillant T.! 

Titou tout doux! 

Déjà un an.

Mon Titan.

Mon Titou.

T.

 

Ta maman

 

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25 février 2012 6 25 /02 /février /2012 15:21

C'est drôle que mes schtroumpfs soient si différents... On pourrait presque se demander s'ils sont vraiment frères!

 

A. :

Blond comme le soleil, visage-pâle.

Un bébé qui dormait peu, qui mangeait peu (je ne sais pas pourquoi je parle au passé, sûrement pour me rassurer...). 

Très sociable, curieux de tout, ayant besoin de toucher ce qu'il voit et d'aller vers les autres.

 

T. :

Une peau mate et une tignasse noire bouclée.

Dort beaucoup et paisiblement, aime manger et découvrir la nourriture.

Plutôt prudent, observateur avec les autres, a besoin d'être rassuré, d'avoir des repères. 


 

Et pourtant, y a un truc quoi! Un "air"...

La même malice dans le regard, quand les yeux se plissent dans un sourire coquin. 

Et la nuit, lorsque je me réveille, je crois souvent voir A., alors que c'est T. au creux de mes bras... Le même visage sous la pâleur de la lumière de la veilleuse, une bouille toute ronde, paisible, lisse, douce, et des petites lèvres détendues qui remuent, rêvant certainement qu'elles mastiquent un sein. Là-dessus, pas de problème, ils sont bien frères! 


Dans leurs yeux, il y a vraiment quelque chose. La même profondeur de regard. Une lumière, une joie de vivre. 

Je sais ce que vous pensez : je suis leur maman et je ne suis pas du tout objective! Allez, ça va, je vous laisse le jugement final si le coeur vous en dit! 

 

Lilie

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14 février 2012 2 14 /02 /février /2012 16:30
J'ai peu de mots pour décrire l'homme que j'aime... J'ai retrouvé des cahiers où j'écrivais tant et tant sur cette insatatiable envie d'aimer que j'éprouvais pour lui à nos débuts amoureux. C'est à la fois innocent, naïf, tendre. 
Aujourd'hui notre relation a beaucoup évolué. Quelque chose nous lie plus que tout, plus que le mariage, plus que tout sermon. A travers nos enfants, nous sommes unis dans le sang. D'un autre côté, c'est difficile, difficile de toujours dire qu'on aimera cette personne plus que tout pour le reste de nos jours, alors qu'il y a un amour encore plus évident que nous découvrons avec notre progéniture. 
Mais l'amour change, évolue, il va, il vient, il prend de multiples formes. Il n'est pas un, il est mille. Et au final, et je le dis sincèrement, pas seulement parce que c'est la Saint-Valentin ni pour faire dans le dégoulinant de sentiments, je crois que je l'aime encore plus! 
J'ai peu de mots pour décrire l'homme que j'aime, mais sachez une chose : je suis moi-même avec lui, je n'ai jamais eu à changer pour lui, il m'a toujours trouvée parfaite et a toujours adoré mes imperfections, tant et tant que j'ai fini par m'aimer moi-même, moi, la fille qui faisait du mal à son corps et à sa tête... Il y a de l'éternité dans son amour pour moi, de l'infini, quelque chose qui ressemble à "toujours" pour de vrai! 
Et peut-être que la plus grande de ses qualités, c'est de me supporter, moi, la chieuse de service qui passe son temps sur internet. 

Cette chanson me fait beaucoup penser à nous, à nos aspirations, à ce que nous sommes profondément lui et moi, lorsque nous enlevons nos habits de citoyens lambdas pour revêtir ceux d'utopistes d'un monde en paix et en harmonie. 

 

Lilie

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8 février 2012 3 08 /02 /février /2012 17:23

Quand je dors...

 

Rien n'est plus énervant que de voir qu'A. m'a pris toute la place et que je ne dispose plus que de 20 cm de largeur avant de finir sur le sol! 

Rien ne me met plus en rogne que d'avoir fait lâcher le sein à T. et qu'il le veuille à nouveau!

Rien ne me fatigue plus que lorsque je me réveille toute engourdie d'être restée sur un côté mais que je suis encore bloquée par les deux loustics qui me collent!

 

... Mais...

 

Rien n'est plus doux que de sentir une petite main qui vous caresse dans vos rêves.

Rien n'est plus chaud que le corps de mon bébé contre moi qui réchauffe les nuits les plus froides.

Rien n'est plus amusant qu'un éclat de rire dans un sommeil. 

Rien n'est plus émouvant que de voir à mon réveil un de mes fils blotti contre son papa.

Rien n'est plus charnel que le contact du pied de mon amoureux sur ma jambe qui brave la distance des deux compères entre nous.

Rien ne met plus de joie dans mon coeur que les bisous d'A. à mon réveil.

Rien n'est plus tendre que la voix de T. qui chantonne le matin.

 

Rien n'est plus apaisant que de m'endormir dans l'odeur et le souffle de mes fils.

Quand nous dormons, ainsi, tous les quatre, je peux sentir le temps se suspendre et n'être qu'à nous, rien qu'à nous... Je ne regrette pas de partager mon sommeil avec celui de mes enfants, cela ne nous fait que nous aimer plus!


Lilie


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28 janvier 2012 6 28 /01 /janvier /2012 11:28

Oulà, ça, ça promet d'être un sacré épisode, avec de l'action, du suspens, des larmes, mais aussi de la joie...! Si je ne m'abuse, il est en cours de tournage et pourra bientôt être officiellement diffusé!

 

Synopsis : 

Le jeune A. réveille encore ses parents une à deux fois par nuit, réveillant par la même occasion son frère, T., qui lui tète encore abondamment pendant le sommeil de sa mère, qui elle est grave sur les nerfs et cherche un moyen de pouvoir retrouver un sommeil à peu près correct! 

Lilie trouvera-t-elle la force de lutter contre les deux compères??? 

 

...

 

Allez, je suis sympa, je vous conte l'épisode (en avant-première! Bande de veinards...).

 

ACTE 1 : Un changement inévitable!

Tout commença pendant les vacances de Noël. Entre les différentes maisons où la famille se rendit, A. perdait tout repère et pleurait beaucoup la nuit dans son sommeil. C'est alors que sa maman (alias moi, héhé) eu le sentiment profond qu'elle avait le devoir d'écouter ses pleurs et de ne pas céder aux prières de son fils qui réclamait sa tétée. 

Lilie : "A., je sens que tu es déstabilisé, tu aimerais rentrer à la maison et retrouver le confort et la sécurité de ton lit... Bientôt nous retournerons chez nous. Tu as le droit de pleurer, je pense que tu en as besoin..."

A. : "TéTéééééééééééééééééééééééééééééééééééééééééé !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!" 

Lilie tint bon. Dans son esprit, quelque chose changea... Elle n'était plus la même...  Elle sentit qu'elle devait se montrer patiente et ferme à la fois, que son fils comprenait, elle le rassura tout en lui permettant d'évacuer son malaise. Lilie était prête à envisager une nouvelle relation avec son fils, une relation en dehors de l'allaitement, elle eut le sentiment que le sevrage débuta à cet instant-là et qu'elle était prête à l'accepter...

 

ACTE 2 : Une discussion intéressante...

Scène de jour, un salon, une salle à manger. Les protagonistes sont réunis autour d'une table et discutent de choses et d'autres... Arrive le sujet délicat des nuits. Lilie se crispe. La cousine de son chéri lui fait part de son expérience : sa fille pleurait beaucoup dans son sommeil et c'était dû aux cauchemars ; elle avait beau essayer de la consoler, de la prendre dans ses bras, les terreurs nocturnes empêchaient la petite de comprendre que sa maman se tenait à ses côtés. Lilie se pose alors elle aussi la question... Serait-ce le même problème pour A.?

 

ACTE 3 : Visite chez le médecin

L'homéopathe est très gentille et très douce. Elle regarde Alessandro qui grimpe partout dans son bureau, ouvre toutes les boîtes, monte et descend de sa table, de la chaise, fouille dans les coins et recoins. 

Zoom sur l'enfant de plein pied, on entend la voix du médecin : "Il en a de l'énergie à revendre!" 

Lilie lui confie sa trépidante vie nocturne... La médecin réfléchit et rédige une prescription avec un médicament homéopathique à prendre avant d'aller se coucher. Lilie retrouve confiance en elle : le médicament sera-t-il la solution pour la famille??? 

 

 

EPILOGUE

Dès les premières prises, le comportement d'Alessandro a commencé à changer : moins de réveils, moins de pleurs dans la nuit. Il y a encore des petits épisodes de larmes, mais dans l'ensemble ça se passe bien mieux.

La nuit dernière, il semblerait même que le jeune garçon soit venu rejoindre ses parents sans réclamer à téter... Il s'est contenté de se blottir entre ses deux parents, s'endormant ainsi le plus paisiblement du monde. Même Titouan aurait appremment dormi plus qu'à l'accoutumée et aurait beaucoup moins téter...

Ainsi calée entre ses deux fils endormis, Lilie s'est contentée de respirer leurs odeurs, de fermer les yeux, et elle pensa, un sourire aux lèvres : "Mais qu'est-ce que je les aime mes loulous!!!"

 

Lilie

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13 janvier 2012 5 13 /01 /janvier /2012 15:23

Enfin... il fait du quatre pattes quoi!

 

Et oui, T. devient un petit explorateur en herbe et, du haut de ses neuf mois, il a fait hier ses premiers petits pas à quatre petites pattes! 

Sinon, notre petit chou a eu sa petite visite officielle des 9 mois, oui vous savez cette visite qui ne sert à rien mais que la CAF impose... Au moins, nous savons à présent que notre Titou pèse pas moins de 12 kg et qu'il mesure 76 cm. Toujours allaité, mais déjà bien gourmand de pleins d'autres aliments (notamment les carottes!). Et toujours pas de vaccin en vue!

 

C'est drôle de le voir évoluer lui aussi... On ne voit plus le temps passer, à chaque étape franchie, on se dit : "Quoi?! Déjà!!!" 

Et c'est terrible comme on oublie vite comment c'était quand ils étaient plus petits... J'ai du mal à imaginer A. lorsqu'il avait cet âge-là, et si j'ai l'occasion de revoir une vidéo, de visualiser d'anciennes photos, je me surprends à sentir une pointe de nostalgie : c'est déjà si loin tout ça... Et dire qu'un jour, ils seront deux grands jeunes hommes, et barbus en plus! Parfois je m'imagine dans vingt ans. J'imagine un grand blond, les cheveux en bataille, le regard du voyageur, un bel homme, libre, curieux du monde comme son papa. Je vois un grand brun, costaud, charpenté, beau comme un Dieu, sportif, discret mais sûr de lui, fort comme un lion et doux comme un agneau. 

Ca vous arrive d'imaginer vos enfants plus tard? Comment sont-ils dans votre imaginaire? 

 

Pour l'instant ils sont encore si petits mes super choux! Et le temps qui file, file, file, ne cesse de les faire grandir, grandir, grandir! Mais grandir, c'est chouette aussi!

 

Lilie

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